Tout le monde connaît le peintre Robert Mendoze, maître du figuratif, digne représentant de l’Ecole toulonnaise, fondateur du groupe 50 avec ses amis J.Burois, G.Louage et D.Anfosso.
Quelques rares marchands français mais surtout un Anglais, un Américain et un Japonais firent confiance à ce peintre resté loin du milieu. Mendoze est plus connu à l’étranger qu’en France. Il s’est toujours voulu « figuratif, résolument figuratif ».
Après avoir suivi les cours de l’Ecole des Beaux Arts de Toulon où il eu de prestigieux professeurs, il va faire ses armes à Correns durant deux ans et démarre une carrière qui sera bien remplie et si notre région fut privilégiée avec de nombreuses expositions, Robert Mendoze s’affranchit aussi des frontières puisqu’il exposa à Montréal, Genève, Osaka, Atlanta, New-York et Londres, jusqu’à ce qu’il nous quitte fin mai 2014.
A ses débuts, il va surtout travailler la peinture à l’huile, le dessin, la gouache et la linogravure. Il explorait tout type de sujets, même si le paysage restait central dans sa production.
Il va également s’attacher à explorer d’autres techniques, comme l’aquarelle, le pastel et la sculpture (plus particulièrement sur bois avec la création de tout un théâtre de Guignol) dans la seconde partie de sa vie d’artiste. Mais la peinture à l’huile et le dessin restent toujours au centre de son œuvre.
L’exposition présentée à la Galerie Saint Louis du 4 au 29 avril 2017 illustre parfaitement cette diversité, tant au niveau du choix des sujets, que des techniques utilisées dans ses dessins.
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