Myriam Conte
Chantre de l’éternel féminin
Elle est née à Houdan, près de Versailles, et dès son adolescence elle est attirée par le dessin. Elle entreprendra ensuite des études supérieures à l’Université Paris-Dauphine. Elle aura ainsi l’occasion de découvrir la Butte Montmartre et ses artistes : l’art pictural lui est alors révélé. Sur les conseils des peintres Carzou et Mac’Avoy et de l’affichiste Okley, sa peinture s’affirme. Elle débute une carrière de reporter et parcourt le monde en véritable globe-trotter. Un peu partout, elle va se frotter à la détresse des femmes battues, bafouées, blessées, meurtries.
Plus tard, sa peinture leur redonne lumière et beauté. L’élégance de ses femmes des années 20-30 l’exprime. Avec ses amis artistes de l’école polonaise, avec lesquels elle aime se retrouver, l’imaginaire mystérieux de femmes venues d’ailleurs l’inspire. La vivacité du trait, la justesse de l’instant, traduit avec raffinement leur féminité. La palette des couleurs harmonieusement composée pare ses toiles d’une fraicheur captivante.
L’émotion jaillissant de ses œuvres projette un bonheur d’exister. « Ma philosophie du bonheur et simple : il suffit de le découvrir. » Avec timidité elle rappelle que son premier tableau a été acquis par François Mitterrand. Ses portraits féminins remontent le temps et nous plongent dans un monde où fascination et rêves sont en alliance. Les œuvres de Myriam Conte ont reçu de nombreux prix ; elles sont aussi entrées dans de nombreuses collections privées d’amateurs d’art en France, Allemagne, Espagne, Australie, Etats-Unis ou Japon.
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