Dans l’univers cosmogonique, tout est danse, tout est densité ; le ballet cosmique dans le ciel ; le ballet du soleil, de la lune, des étoiles, de la terre et des autres planètes
Le ballet de l’air – les circonvolutions du vent faisant ondoyer la chevelure des arbres, ces géants.
Le ballet de l’eau, des perles de pluie caressant l’air, des torrents qui coulent et chantent, des fleuves impétueux et rivières tumultueuses ou tranquilles, aventureuses lorsqu’elles quittent leur lit abordent et inondent la terre.
Le merveilleux ballet des vagues jouant le flux et le reflux permanent entraînant sables et galets ; ballet musical et régénérant.
Le ballet des poissons, des méduses et des pieuvres et autres habitants aquatiques.
Le ballet de la terre… en terre lorsque les graines poussent et grandissent, se penchent, se soulèvent, se mêlent ; sur terre, les parades amoureuses, animales…
Chaque mouvement de l’univers, de ses habitants est danse de vie.
La danse de ma vie
« Dans la danse, le danseur disparaît,
c’est le Dieu qui émerge et c’est le Dieu qui danse. »
Gabrielle Roth
L’écriture (dès 1983), la peinture (dès 1985) et la danse biodynamique (dès 1999) sont un bal et ma chorégraphie (corps et graphie).
La conception d'un Mémoire m’a permis d’ordonner le grand bal de ma vie, de retrouver les petits pas esquissés, effleurés, caressés, hésités, glissés, frappés, décalés, les chutes.. Ce travail m’a permis d’avoir une certaine compréhension de mes danses. Il a donné du sens aux événements qui ont ponctué ma vie.
Dans cette découverte de la biodynamique – massages et danse – le mouvement de vie perçu dans le ressenti, dans mon corps comme dans le corps de l’autre (au cours d’exercices à deux ou plus) est magie (m’agit).
Elaboré en 1983 par l’écriture suite à des événements dramatiques survenus dans ma vie – j’ai alors 45 ans –, ce grand bal n’a cessé de continuer et de modifier ses trajectoires, tableaux et figures au fur et à mesure de mes prises de conscience.
Dès 1975, dans ma vie professionnelle, mes pas dessinent et avancent vers une nouvelle orientation, de secrétaire (pendant 12 ans) je deviens infirmière en psychiatrie, danse/dense et combien enrichissante que cette danse là, où j’évolue pendant 22 années, Très vite, je privilégie le travail de la relation d’aide par le biais de médiateurs artistiques et je crée des ateliers thérapeutiques : « poésie-musique » « graphie-aide » (un travail sur les mots et le graphisme), et « peinture ». Cette profession d’infirmière (infirme hier) en psychiatrie (psy qui a tri) prend forme et sens.
Depuis toujours je ressens la vie comme un grand mystère et comme certains je crois, je m’interroge : qui je suis ? d’où je viens ? où je vais ?....
La peinture de Paul Gauguin « D’où sommes-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ? » résonne (re-sonne) en moi...
je cherche, je recherche...
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